Quand on vit dans l’hémisphère nord, tous les fruits ne se trouvent pas en bas de chez soi !
Connaissez-vous, par exemple, le fruit du dragon ou Pitahaya ? Fruit d’un cactus aimé parait-il par Marie-Antoinette, surtout pour sa fleur appelée “reine de la nuit” qui ne s’ouvre qu’une nuit pas an !Et plus on avance dans l’automne et l’hiver, et plus il va falloir ruser pour trouver des fruits…
Mais les gens qui désapprouvent a priori mon alimentation car elle bouscule trop de données entérinées depuis toujours, donnent cet argument de l’écologie pour confirmer leur désaccord.
Ces gens-là pourtant ne s’offusquent pas de saupoudrer leur plat de poivre (Madagascar, Cambodge, Sri Lanka, Sumatra), et de sel (Amérique, Chine, Europe), de boire du café (Amérique du Sud, Afrique, Asie), de manger ou de boire du chocolat (Brésil), du jus d’orange de Floride, de la viande (beurk… Chine, Etat-Unis, Brésil), etc.
Est-ce qu’ils ne mangent jamais de bananes, de kiwis (il en a dans le sud de la France, mais on n’en trouve pas toujours), d’oranges, de dattes ?
Mis à part les locavores, qui ne prennent pas de moutarde de Dijon s’ils vivent à Paris… il est bien difficile de nos jours de vivre en ne mangeant que des denrées de son propre pays, de sa propre région. Les marques de vêtements, de meubles, de cosmétiques, de tout, sont rarement fabriqués en France, et même, ils font voyager leurs produits plusieurs fois parfois, avant de les vendre avec l’étiquette “made in France”, parce que la dernière partie du travail a été domiciliée en France.
Mon avis est que si je peux choisir entre des fruits de mon pays et d’un autre, je choisis les fruits français. Et d’ailleurs cet été, les pêches, les abricots, les fraises, y compris les légumes, pratiquement tout ce que j’achetais était français. J’évite l’Espagne parce que les pesticides y sont parait-il bien peu contrôlés. Même si la France n’est pas particulièrement regardante non plus !
* J’en profite pour vous dire qu’une pomme est en moyenne arrosée de 35 pesticides différents (chez moi, les pommes sont bio ou ne sont pas !) et que, d’après un article de consoglobe.com :
Encore trop utilisés en France (75000 tonnes / an), les pesticides sont non seulement toxiques pour l’environnement mais auraient également des répercussions sur notre santé, et ce, à des doses pourtant jugées « sans risque » par les industriels.
Différents pesticides ont été reconnus comme ayant des effets toxiques sur l’homme, tels que :
- des effets sur le système nerveux,
- des effets cancérigènes,
- des effets sur le système hormonal,
- irritations de la la peau, des yeux et des poumons.
La teneur en pesticides mesure la teneur en milligramme par kilo (mg/kg), la quantité de pesticides des différents fruits et légumes :
- Salades : jusqu’à 4.3 mg d’insecticides (acéphate) (limite de 0.02 mg/kg)
- Persil : 12.8 mg (fongicides) (limite de 5mg/kg)
- Mandarine : 0.17 mg d’insecticides (du fenthion)
- Fraises : elles contienent parfois des fongicides (cyprodinil, 3.1 mg vs limite de 2 mg / bénomyl, 0,25mg vs une limite de 0.1 mg/kg )
La chair blanche à point noir est délicate. C’est mon fruit exotique préféré. Très cher, mais pas plus qu’un gâteau chez un grand pâtissier… pour les jours de fête ! |
Mais je ne m’interdis ni les fruits des pays chauds, ni les fruits exotiques. J’en suis même très curieuse, car la variété des fruits dont on n’a même pas idée ici, est incroyable ! Ils amènent de la couleur, de la saveur, de la gaîté, du changement, et comme je viens de le dire, ne sont pas pires que le reste du point de vue déplacement en avion.
Moi aussi j’aimerai vivre dans un monde plus écologique, plus biologique. On peut faire des gestes d’économie de papier, d’eau, d’électricité, limiter l’utilisation de sa voiture, ne pas laisser de papiers sales, ni de peaux de bananes derrière soi… (je parle de ça parce que cet été, en montagne, une gentille famille jetait leurs peaux de bananes au pied de la croix du sommet, en disant c’est naturel, pas de problème… vous imaginez si tout le monde faisait ça : 100 peaux de bananes et d’oranges amoncelées par jour sur les chemins de montagne, comme ce serait joli, et le temps qu’il faudrait pour qu’elles se désagrègent ! Les gens sont rigolos !)
Bref, nous ne sommes pas dans un monde parfait. Ni les crudivores, encore moins les carnivores.
Mais nous, nous ne tuons, ni n’asservissons aucun être “sensible” pour nous nourrir, et nous oeuvrons pour notre santé… et donc celle de la Sécurité Sociale qui aura moins affaire à nous !
Allez !
[crealist]