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Anne Marie

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Un déshydrateur, pour quoi faire ?

Le déshydrateur, trop souvent utilisé pour des recettes qu’il faut fuir !

Le premier livre de recettes crues que j’ai acheté était Going Raw de Judita Wignall. C’est à ce moment là que j’ai décidé d’acheter un déshydrateur.
J’ai adoré ce livre… mais j’avoue que maintenant je le garde comme souvenir et ne l’ouvre plus jamais, jamais !
Les recettes du livre, au demeurant fort goûteuses, sont soit des salades qui font appel à des mélanges ‘huile+sirop d’érable’ ou ‘graines oléagineuses+avocat+huile’, soit des faux fromages à base de noix de cajou et de graines de chanvre, soit des gâteaux ‘noix+dattes+cacao+agave+huile de coco+lait d’amande… (dont la seule lecture me donne envie de vomir) véritables bombes de graisses-sucre, soit des recettes qui utilisent  le déshydrateur.

 

deshydrateur Je vous explique : c’est un four à  6 ou 9 clayettes, qui “cuit” à très basse température. Les crudivores ne dépassent pas 45°C (115°F). De cette manière les aliments sont considérés comme ayant gardé tous leurs nutriments. Il est vrai que dans un four normal, on cuit une pizza, un gratin, une tarte, un poisson aux environ de 180-200°C, et alors là, croyez-moi, il ne reste plus grand chose des nutriments qu’ils contenaient !
Donc, l’auteur nous propose de faire, nous aussi, des pizzas, des crêpes, des samossas, des burgers, etc., mais à si faible température que nous sommes sensés nous régaler ET nous faire du bien !  Or c’est tout le contraire qui se passe : on se régale PUIS on tombe malade !

Sachant qu’on n’utilise ni farine ni huile, les pâtes sont faites avec des amandes ou des noix de cajou, mixées avec des dattes ou du sirop d’agave. Cela fait une pâte qui ressemble à une vraie pâte, mais qui vous plombent l’estomac, le foie, et les intestins.
Deux mois plus tard, j’étais malade et …. grasse !
Jusqu’au moment où j’ai réalisé que les “merveilleux flax crakers”, crackers à base de graines de lin, réduites en poudre, que nous grignotions de temps en temps, tout en nous disant que les graines de lins étaient pleines d’omégas 3, donc devaient nous faire un bien fou… que ces crackers donc étaient à 100% des graisses !
A la fin de la journée, nous en étions à 65 voire 75% de calories absorbées sous forme de …. graisse ! Youpi, quelle belle méthode d’alimentation…

Et, puis je ne vous raconte pas les temps de préparation : pour déshydrater une pâte à pizza, la “Classic Veggie Pizza”, comptez 2 heures à 38°C puis il faut la retourner et compter encore 2 heures. La “Veggie meat”, sorte de fausse viande à base de noix, doit cuire 5 heures à 43 °C, et les fameux crackers… 7 heures ! C’est long !
D’autant plus que l’appareil fait un tel bruit, qu’il vaut mieux ne pas dormir près de la cuisine ! (Studios s’abstenir !)

Mais, j’ai gardé mon déshydrateur, et je m’en sers encore de temps en temps, pour faire des poudres de légumes, que nous pouvons saupoudrer sur les salades de légumes du soir.

Moi, je prends un ou deux gros pied de cèleri, je les coupe en fines rondelles, puis je les mets à déshydrater …. 20 heures ! Ensuite, je les réduis en poudre et les garde au réfrigérateur dans un bocal. Deux gros pieds de cèleri donnent à peine un pot de confiture de poudre !

Je fais aussi des tomates sèches, parce que j’en utilise dans mes recettes de temps en temps et que celles que je trouve dans le commerce sont trop salées. (Je ne prends jamais les tomates séchées qui baignent dans l’huile). Il faut compter 18 heures à 41°C tout de même !

On peut faire aussi des grandes crêpes de légumes ou de fruits mixés qui ont bon goût et originales.
Ou bien encore, des rondelles de pommes ou des oranges séchées. C’est bon comme une sucrerie…
Mais je me contente maintenant de faux sels et des tomates, de temps en temps seulement.
Cela prend trop de temps, et puis cela ne sera jamais aussi bénéfique qu’un végétal cru, plein d’eau, avec ses vitamines intactes !

L’eau ayant été ôtée, ces aliments déshydratés ne sont donc plus dans leur état complet et naturel. Etant plus condensés en calories dans un volume plus petit que lorsqu’ils étaient crus, leur digestion est plus longue aussi. On met plus de temps à réaliser qu’on est “plein”, c’est pour ça qu’on tend à manger plus quand la nourriture est cuite ou déshydratée.
De plus, en devenant secs et collants ils ne sont pas très bons pour les dents auxquelles ils adhèrent tout en nourrissant les bactéries de la bouche avides de sucre.

Bien sûr la déshydratation lente est tout de même meilleure que la cuisson. Mais elle nous déshydrate nous même, en augmentant la toxicité du corps, et elle nous oblige à boire plus d’eau pour maintenir notre propre hydratation.

Donc si c’était à refaire, connaissant tout cela et ayant fait toutes ces erreurs du débutant, je n’achèterais pas un déshydrateur.
Je garderais cet argent pour un bon mixeur de qualité par exemple !

Bons fruits frais 🙂

Voulez-vous faire de belles recettes pour le soir ?


Image du livre diners crus

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4 réponses

  1. Ohh Merci pour le clin d’œil !! Je suis devenue accroc à mon sel de légumes (sans sel)… mais en effet je te rejoins sur le fait que l’investissement dans un four deshydrateur n’est pas fondé. Une telle dépense pour réaliser un sel en sel, certes DÉLICIEUX… on peut en effet remettre en cause la pertinence du choix si on ne veut pas tomber dans le gras à tout va. Je trouve que trop souvent tout le monde s’exclame devant de belles photos de recettes “bombe de gras”, juste par ce que c’est cru. Comme le dit souvent Thierry de vivre cru “Il y a cru et cru…” Je suis fane de la pertinence de tes articles !! Super 🙂

  2. oui bien sur le deshydrateur permet de faire des recettes grasses et riches mais avec des aliments sains tout de meme, il suffit juste d’etre raisonnable!
    Et puis c’est quand meme plus sain que les gateaux industriels et les chips industrielles! y’a que du gras, du sel, du sucre dans la casi totalité des aliments industriels que la majorité des gens consomment alors les crakers à base de lin, des desserts à base de fruits secs ou fruits frais, là c’est quand meme sain!

  3. BOnjour, jusqu’à présent je ne mangeais pas de chips ou crakers, mais j’avoue que j’étais tentée par le déshydrateur. Des pizzas ou crakers naturels, c’était tentant. Mais… étant déjà en surpoids, ton article vient de m’en dissuader !!
    Ma petite famille continuera à vivre sans apéro ! Et puis, j’ai déjà incesti dans l’extracteur de jus, qui je pense était un bien meilleur achat.
    Un grand merci, bonne continuation.

  4. Merci pour cet article.

    Je voulais un déshydrateur, mais j’hésitais après avoir moi aussi acheté le livre “délicieusement cru” de Judita. Je trouves que les recettes sont grasses et assez compliquées et longues à faire.
    Ton article me confirme ce que je pensais, merci.
    Je vais donc laisser faire. Je vais garder cet argent pour un vitamix ou un oméga, ou les deux (hihihi). J’ai un petit extracteur à jus qui tourne très vite, mais j’aimerais mieux avoir un oméga pour la qualité de mes jus. Mais c’est mieux que rien! J’en vois quand même les bienfaits… et les terribles douleurs de la détoxination (lol).
    Je découvre le monde du crudivorisme depuis deux mois et j’adore! Je ne suis pas 100% crus, je mange encore un peu de viande (cuite le plus possible à basse température) et je ne mange plus de céréales contenant du gluten et des produits laitiers (ou très rarement). Pour le moment, j’en vois les bienfaits et cela me convient. Je ne veux pas y aller trop à fond, car la détox serait trop grande. Je reviens de loin. Déjà que les repas de crus, ainsi que les jus me provoquent beaucoup de détoxination. Je me dois donc de garder un peu de cuit. Mais je peux dire que je suis à 60-70% de crus en générale durant la semaine et encore plus durant les fins de semaines.
    Bisous, bisous,

    Chantale

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